Et si devenir parent après 40 ans n'était pas une exception mais un véritable choix de vie ? À l’heure où l’âge moyen de la parentalité ne cesse de reculer, la figure du « parent tardif » est passée du tabou à la tendance. Plus qu’un fait démographique, c’est un phénomène social profond qui interroge notre rapport à l’âge, au bien-être et à la transmission.

Inspiré du livre Parents Tardifs, Nouvelle Jeunesse de Léwis Verdun, cet article explore un sujet connexe et porteur : comment la parentalité tardive peut devenir un levier de régénération personnelle et sociale.

Un nouveau rapport au temps et à soi

Devenir parent passé 40 ans transforme inévitablement notre rapport au temps. Contrairement aux jeunes parents souvent pris dans la course sociale, les parents tardifs abordent la parentalité avec un regard plus posé, nourri d’expériences.

Cette temporalité différente induit plusieurs bénéfices :

  • Plus de maturité émotionnelle : les décisions éducatives sont souvent plus réfléchies.

  • Une stabilité financière plus affirmée : qui facilite l’accès aux soins, à l’éducation et à un cadre de vie plus équilibré.

  • Un recentrage sur l’essentiel : les priorités sont plus claires, et la qualité du lien prime sur la performance.

Dans un monde où tout s’accélère, la parentalité tardive incarne parfois un ralentissement volontaire, une invitation à réinvestir les liens affectifs avec une nouvelle énergie.

L’enfant comme catalyseur de vitalité

L’une des idées les plus puissantes développées dans le livre est celle de l’enfant-coach : non pas un fardeau, mais un moteur de bien-être physique et mental.

Le contact quotidien avec la nouveauté, l’émerveillement, les rituels du quotidien (histoires du soir, jeux, câlins…) stimule la sécrétion d’ocytocine, l’hormone du lien et du bonheur. Cela agit comme un anti-âge naturel.

Des études en psychologie positive l’affirment :

« Élever un enfant active des circuits neuronaux liés à la joie et à la motivation similaires à ceux d’un apprentissage ou d’un challenge. »

Autrement dit, avoir un enfant tard augmente les occasions d’apprendre, de rire, de se dépasser… et donc de rester jeune dans sa tête et dans son corps.

Défis réels mais maîtrisables

Bien entendu, tout n’est pas simple. Les parents tardifs font face à des enjeux spécifiques :

  • Pression biologique et fatigue physique accrue

  • Décalage générationnel avec d’autres parents plus jeunes

  • Anticipation financière sur deux fronts : études des enfants et départ à la retraite

Mais ces défis peuvent être transformés en leviers : en adaptant sa condition physique (activité douce régulière), en construisant un écosystème social plus diversifié, et en mettant en place des stratégies d’épargne ciblée, il est possible de concilier parentalité et projection sereine vers l’avenir.

Une société en mutation : vers la normalisation ?

En France comme ailleurs, le nombre de parents de plus de 40 ans ne cesse de croître. En 2022, près de 7 % des premières naissances concernaient des femmes de plus de 40 ans, et la tendance est identique pour les pères.

Ce basculement démographique redessine notre conception de la famille, du temps de vie, et même de la jeunesse. Les parents tardifs incarnent une deuxième adolescence : plus lucide, plus connectée à ses désirs profonds, moins soumise à la norme.

Et si, comme le suggère Léwis Verdun, cette dynamique ouvrait la voie à une redéfinition de la jeunesse ? Moins une question d’âge que d’état d’esprit, de curiosité, d’engagement et de présence.

Quelques bonnes pratiques pour les parents tardifs (et ceux qui les côtoient)

  • Cultiver l’humour et l’autodérision face aux remarques sur l’âge

  • Renforcer le lien intergénérationnel entre grands-parents, enfants et petits-enfants

  • Pratiquer une activité physique adaptée : yoga, natation, marche rapide

  • Prévoir un accompagnement psychologique ou en coaching parental si le doute s’installe

  • Construire un cercle social inclusif, avec des parents de tous âges

Ces conseils ne relèvent pas d’un mode d’emploi rigide, mais d’une attitude proactive qui permet de vivre cette parentalité tardive avec confiance et inspiration.


Choisir d’avoir un enfant après 40 ans, c’est aussi faire le pari de la transmission en conscience. Comme le montre Parents Tardifs, Nouvelle Jeunesse, ce choix n’est ni un retard ni un caprice, mais un projet de vie profond, capable de réconcilier les âges, les désirs et les trajectoires.

Découvrez Parents Tardifs, Nouvelle Jeunesse dès maintenant sur Five Minutes et laissez-vous surprendre par l’énergie d’un nouveau départ.